Rencontre avec Danny Dupont, nouveau DG de l’Océanic de Rimouski
RIMOUSKI, QC (16 juin 2023) – Le Club de hockey L’Océanic de Rimouski a annoncé, plus tôt aujourd’hui, que le rôle de directeur général de sa formation était maintenant comblé. La personne en charge du département hockey est désormais Danny Dupont. Vous ne le connaissez pas? Voilà pourquoi nous vous avons préparé ce texte.
Danny a vu le jour le 19 juillet 1975, à Trois-Rivières. Fils de Ginette Plourde et du célèbre André Dupont, qui a entre autres évolué avec les Rangers de New York, les Blues de St-Louis, les Flyers de Philadelphie (où il aura remporté deux Coupe Stanley) ainsi que les Nordiques de Québec, le Moosely (vous comprendrez un peu plus bas d’où vient ce surnom) a aussi grandi avec sa sœur Tanja.
Le gentil géant, qui occupe maintenant la chaise la plus importante du département hockey de notre organisation, connaît la game, comme on dit. Il a longtemps chaussé les patins, étant même un choix de repêchage des Sénateurs d’Ottawa en 1994, la même année où il a participé à la finale du tournoi de la Coupe Memorial avec le Titan de Laval.
Sur le plan opérationnel, son parcours est tout aussi reluisant : il a remporté la médaille d’or au moins de 17 ans avec Équipe Québec en 2007, le Challenge Midget AAA en 2009, la Coupe Memorial en 2012 avec les Cataractes de Shawinigan et, pour conclure, une nouvelle médaille d’or avec les Lions du Lac-Saint-Louis aux Jeux du Québec en 2015. Gagner, Danny a ça dans le sang !
Un homme de famille
Mais lorsqu’on demande aux gens ce qui leur vient en tête lorsqu’ils pensent à Danny Dupont, tous sont unanimes : l’homme de cœur et de famille qu’il est.
« Danny, je pense pouvoir le dire de façon très humble, est un peu comme moi. La famille, c’est ce qu’il y a de plus important pour nous. Je considère que Danny est une très bonne personne avec de belles valeurs familiales et humaines », de décrire le paternel André Dupont.
En plus d’être très protecteur avec ses filleuls Sami et Alex, Danny a la réputation d’être un grand frère pour les joueurs de ses formations. Selon ce qu’on dit de lui, chacun des jeunes qui portent les couleurs de son équipe, sans exception, ne représentent rien de moins qu’un membre de sa famille.
Au niveau professionnel, l’ex-défenseur n’a plus besoin de présentation. Respecté et apprécié de ses pairs, la nomination n’a pas été une surprise pour ses proches : « À mon avis, c’était l’homme tout désigné pour faire ce travail. Danny, c’est le gars qui ne compte pas ses heures, qui est toujours disponible et qui n’a qu’un seul objectif : rendre l’organisation meilleure.
Depuis que je travaille avec lui, je le vois aller. Il nous implique dans tout le processus parce qu’il veut qu’on fasse partie de la solution. Ça, c’est digne d’un vrai gars d’équipe », a tout de suite réagi le dépisteur de L’Océanic Luc Michaud.
Quelles sont les plus belles qualités du nouvel homme en place selon monsieur Michaud : « L’intégrité et le respect envers ceux qui l’entourent. Je pense que ce sont des qualités qui sont indéniables lorsque vient le temps de penser à un directeur général. J’étais très heureux de savoir que c’est Danny qui allait avoir le poste. Pour nous, c’est une excellente nouvelle ».
L’ancien commissaire de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, pour sa part, a accueilli la nouvelle sans surprise : « Danny était pout être nommé DG d’une équipe de la LHJMQ un jour, j’en étais certain », a tenu à préciser monsieur Gilles Courteau.
Un gagnant
Danny est un gagnant ! Parfois, il inscrit le but victorieux de son équipe en pleine période de prolongation de la finale du tournoi Pee-wee de Trois-Rivières. Sans quoi, il mène ses formations à la Coupe Memorial ou encore à la médaille d’or. Ce n’est pas peu dire, il a du sang de Dupont.
« Je me rappelle de beaux souvenirs quand je pense à Danny plus jeune. Quand je jouais pour les Nordiques, je l’apportais souvent aux entraînements. Quand nous débarquions de la patinoire, le préposé à l’équipement lui donnait ses patins pour qu’il puisse à son tour mordre dans la glace du Colisée Pepsi.
Un jour, je me souviens très bien que nous étions en train de recevoir des directives de Michel Bergeron et que la pratique avait été repoussée quelque peu. Cependant, pour une raison que j’ignore encore aujourd’hui, le préposé avait donné les patins à Danny et ce dernier s’était permis d’aller lancer des rondelles avant nous. Quand Michel a demandé au préposé ce qui se passait, ce dernier avait répondu qu’il ne croyait pas que Danny irait tout de suite sur la glace. On l’avait tous trouvé très drôle dans le vestiaire », se remémore le Moose.
Toujours dans le monde des anecdotes, André Dupont se rappelle que lorsqu’il était l’entraîneur des Draveurs dans le junior, on avait surnommé son fils le Moosely : « C’a assurément un rapport avec mon surnom, mais la raison exacte m’échappe encore aujourd’hui. Mais j’avais trouvé ça très bon ».
Alors que Danny en est à un deuxième séjour avec l’organisation de L’Océanic, après avoir été assistant-entraîneur en 2012, Rimouski est loin d’être une ville inconnue pour lui. Sa mère, qui est une personne très importante dans sa vie, est native de la capitale du Bas-Saint-Laurent. Elle a d’ailleurs grandi sur la rue Lachance.
Si l’on dit que la vie fait bien les choses, il n’est pas fou de croire que cette dernière veut le voir accomplir quelque chose à Rimouski, là où l’une des personnes les plus chères pour lui a vu le jour.