Retour aux sources en compagnie dâÉric LâItalien
BOUCHERVILLE, le mercredi 23 janvier 2008 – Le site Internet officiel de la LHJMQ vous présente une série d’entrevues avec certains anciens joueurs. Cette semaine, apprenez à connaître Éric L’Italien.
Cet ailier droit a évolué au sein de la Ligue pendant cinq saisons, passant entre les mains de trois formations: les Huskies de Rouyn-Noranda (1999-00, 2000-01, 2001-02, 2002-03,2003-04), les Remparts de Québec (2003-04) et l’Océanic de Rimouski (2003-04).
Il porte maintenant fièrement le #15 de l’équipe masculine de hockey de l’Université McGill (Montréal). Récipiendaire du trophée Marcel-Robert (Joueur étudiant par excellence) en 2002-2003, il a continué à faire sa marque en raflant plusieurs titres similaires au niveau universitaire.
En effet, il a obtenu à trois reprises le titre<i>CIS Acamedic All-Canadian</i> pour avoir terminé ses sessions avec une moyenne générale dépassant 80%. Il a également reçu l’honneur <i>Martlet Academic Entrance Scholarship</i> qui souligne la capacité d’un étudiant à combiner ses études à une pratique d’un sport universitaire. De plus, il a reçu le titre d’athlète étudiant de l’année à trois occasions (moyenne cumulative égale ou supérieure à 3,5).
Ses performances académiques ont également été applaudies par le recteur de la Faculté des arts, puisqu’il a terminé parmi le premier 10% des étudiants.
Titulaire d’un baccalauréat en psychologie, il a commencé, à l’automne 2007, un baccalauréat en droit.
<b>Hockey</b>
<i>D’après vous, quelles sont les plus grandes différences entre le hockey universitaire et le hockey junior majeur ?</i>
« Je commencerais par dire que la principale différence est liée à la maturité des joueurs. Cet aspect vient notamment influencer la vitesse du jeu. »
« De plus, au niveau universitaire, il n’y a pas de 3 en 3 ; nous sommes donc moins fatigués, ce qui nous permet de jouer avec plus d’intensité. Nous n’avons jamais plus qu’un ou deux matchs par semaine. »
<i>À la suite de vos études, désirez-vous poursuivre votre carrière de hockeyeur?</i>
« Je ne pense pas poursuivre ma carrière. À la suite de mon stage universitaire, je pense peut-être me diriger vers le hockey senior ou quelque chose de similaire. »
« Les emplois relatifs au droit se basent notamment sur la relation avec les clients. Je ne pourrais donc pas me permettre d’arriver avec une blessure au visage, par exemple. »
<i>Quels sont vos objectifs d’ici la fin de la saison, tant scolaires que sportifs?</i>
« Mon objectif principal est de réussir à concilier le hockey et les études. C’est un défi de taille cette année, puisque j’ai débuté mon parcours en droit et celui-ci demande extrêmement de temps et d’efforts. La compétition est féroce, d’autant plus que les étudiants en droit proviennent de partout à travers le monde et plusieurs d’entre eux possèdent un énorme bagage académique. Malgré ce point, je pense que je peux me nourrir intellectuellement de leur expérience et de leurs connaissances. »
« L’organisation est primordiale, d’autant plus que cette année, je m’implique dans la vie universitaire. Je travaille actuellement sur un programme, en collaboration avec le Service de police de la ville de Montréal, qui favorise la conscientisation des clubs de hockey mineurs en ce qui a trait à la consommation de drogues et au décrochage scolaire. Je suis aussi responsable du côté administratif de l’école de hockey de l’Université McGill pendant l’été. »
« Au hockey, j’aspire à une participation au Championnat canadien. »
<b>Études</b>
<i>Pourquoi avez-vous décidé de choisir la psychologie et le droit plutôt que tout autre domaine d’études?</i>
« J’ai toujours eu une passion pour le fonctionnement du cerveau et c’est pourquoi mon choix s’est arrêté sur la psychologique. L’humain me passionne et je voulais obtenir des réponses à mes questions par pure curiosité. Toutefois, je veux travailler avec les gens et non pas m’orienter vers la recherche. »
« Pour ce qui est du droit, c’est une formation générale qui peut m’ouvrir des portes sur le marché du travail et ce, dans plusieurs domaines. »
<i>Depuis votre entrée à McGill, vous cumulez les honneurs académiques. Quelles sont les astuces qui font de vous un joueur étudiant émérite?</i>
« Je pense que c’est d’abord et avant tout une question d’organisation et de sacrifices. Je ne réinvente sûrement pas la roue en disant que le secret est de prévenir les coups et ce, dans toutes les sphères de sa vie : sommeil, amis et études, par exemple. »
<b>La vie à Montréal</b>
<i>Décrivez-nous une journée typique dans la vie d’Éric L’Italien?</i>
« Mes journées sont assez bien remplies. Je me lève dès 6h00 afin de pouvoir arriver à la Faculté vers 7h00. Puis, le bal commence ainsi : les cours, les travaux et l’étude. Je reste habituellement à la bibliothèque jusqu’à la pratique, soit jusqu’à 16h45 ou 18h30. Ensuite, je retourne à la maison en milieu de soirée et je me couche aux petites heures pour étudier. Je dors en moyenne six heures par nuit. Toutefois, mes fins de semaines sont différentes advenant que nous ayons des matchs ou pas. »
<i>Avez-vous gardé contact avec d’autres joueurs de la LHJMQ?</i>
« Oui, même que plusieurs anciens joueurs du circuit sont maintenant des coéquipiers, des adversaires et des amis. Je pense notamment à Guillaume Demers, qui est mon colocataire, et à Christian Bridault, qui a été garçon d’honneur lors de mon mariage en 2005. »
<i>Originaire de Ste-Foy, vous habitez maintenant Montréal depuis 4 ans. Qu’appréciez-vous le plus de la ville?</i>
« J’aime le dynamisme de Montréal ; atmosphère par lequel j’aime me faire imprégner lors de l’été. J’apprécie la ville pour son ouverture sur le monde et le fait que l’on puisse côtoyer différentes cultures partout où l’on va. »
<b>Complétez les phrases suivantes :</b>
<i>La conciliation études-hockey, c’est </i> « un équilibre de vie! »
<i>Ce dont je suis le plus fier est </i> « d’avoir pu maintenir un équilibre dans mes études, au hockey ainsi que dans ma vie personnelle (amour et amitié). »
<i>Si je n’avais pas choisi d’étudier en psychologie ou en droit, j’aurais choisi </i> « sûrement l’histoire ou les sciences politiques. Je ne pense pas avoir aimé travailler dans ces domaines, mais j’aurais satisfait mon intérêt personnel. »
<i>Mon emploi de rêve est </i> « celui qui me permettra de concilier la psychologie et le droit. Je pense notamment à la médiation ; avoir un contact avec les gens, leur offrir des solutions, les écouter. »
<b>La LHJMQ lui souhaite la meilleure des chances dans ses projets futurs.</b>